dimanche 19 septembre 2021

Captieux : agréable festival

 

En ce samedi pluvieux, il fallait être courageux pour braver les averses et aller à Captieux voir ce festival de fin de saison. Et en plus, beaucoup de spectateurs s’étaient « mouillés »  le matin à la manifestation de Mont de Marsan pour défendre et sauver les traditions de notre coin du Sud-Ouest.

Et  justement en termes de tradition ce festival tombait bien: ce fut une belle après-midi, une vraie réussite.

Tout d’abord cette éclaircie qui apparut juste à 16h30 et qui dura pendant tout le festival.

Ensuite on a profité de l’ambiance type « festival », dans cet écrin à la dimension humaine que sont les arènes de Captieux,… C’est agréable, c’est sympa, on a l’impression d’une communion entre aficionados qu’on ne trouve pas dans les corridas officielles. Et puis Captieux c’est une arène qui compte dans notre région car les organisateurs savent perpétuer la convivialité. C'est pour ça qu’on y vient et qu’on y reviendra.

Au-delà de cette agréable atmosphère, on a vu des toros et des toreros et en particulier notre Thomas. Commençant l’après-midi avec un novillo de beau gabarit mais qui se montra un peu faible du train avant, il fit une faena calme et épurée et tua d’une demi-épée. On a vu aussi Dorian Canton qui fit une dernière révision de belle facture, avant sa corrida du lendemain à Aire. On a vu Yon Lamothe, très à l’aise (en particulier à genoux !) devant un toro de La Espera qui n’avait qu’une idée en tête : celle de garder les cornes dans la muleta. Et d’ailleurs après un bruissement dans le callejon, ce toro fut gracié. Félicitations à l’éleveur Jean François Majesté. Et enfin face au dernier et toujours bon toro de ce fer prometteur, on a apprécié l’envie de Clément Hargous.

Belle démonstration à Captieux de la valeur et de l’importance de nos traditions taurines.

Suerte para todos.



dimanche 12 septembre 2021

Déception à Dax

 




Dax dernière course de la temporada de Thomas : on l’attendait avec plein d’espoir, on l’a vécu avec beaucoup de déception.

Tout d’abord les Predrazas plutôt lourds, s’éteignant progressivement et pour certains cherchant les planches. On retiendra malgré tout, les bons N° 2 et 3.

Donc pour Thomas, justement ce deuxième, Huracan, 567kg, accueilli gentiment à la cape, il fut vaillant aux piques en particulier sur la première, avec une belle poussée.

Après un salut au public Thomas débuta la faena en le citant de loin avec deux belles séries à droite lançant la musique. Trois séries à gauche avec calme et avec du temps pour que le toro souffle, et retour à droite pour quelques autres séries. Puis vint la mise à mort avec sûr, au moins une oreille à la clé. Mais la première épée ne rentra pas, la deuxième à moitié. Après plusieurs coups de descabello, le deuxième avis tomba en même temps que le toro. Pas d’épée, pas de trophée !

On attendit donc le deuxième, le N° 49 de 587 kg. Celui-ci s’employa à la cavalerie, pilotée par Nicolas Bertoli, en la renversant par deux fois. D’ailleurs pour la troisième pique, Thomas mis le toro en suerte à l’opposé du cheval, le faisant traverser toute l’arène. Emotion et applaudissements à Nico. Ensuite salut aux banderilleros pour Abraham et Manolo.  Puis Thomas commença par des cambiadas en milieu de piste et des séries, à droite et à gauche. Mais pour finir, encore une fois l’épée manqua et le descabello dura.

Maigre consolation, aucune première épée de l’après-midi n’a tué, d’ailleurs aucun trophée n’a été distribué.

Décevante après-midi donc pour les amoureux de ce fer et décevante aussi pour nous.

Courage pour Thomas, qu’il compte sur notre soutien et nos encouragements et avec Luisito il sait qu’il lui reste à travailler en particulier la mise à mort.

Prochaine sortie pour Thomas à la fiesta campera de Captieux. C’est samedi prochain le 18 à 16h30.

Suerte para todos.



lundi 6 septembre 2021

Bayonne: Encore une belle oreille

 

Après Istres, on a eu plaisir à se retrouver dans ces arènes de Bayonne, dont le sol était encore marqué par le bleu de la Goyesque de la veille.

Et heureux de retrouver Thomas en habit de lumière pour cet après-midi au format particulier, puisque six toreros allaient affronter six taureaux de deux élevages différents.

Le sorteo avait réservé à Thomas qui passait en deuxième position, un toro de l’élevage Conde de Mayalde. Bien présenté et armé très large, il fit une entrée remarquée et dynamique.

Réception par farol à la cape, puis deux piques et aux banderilles, un salut pour Manolo de los Reyes.

A la muleta, début à genoux au milieu de la piste, suivi d’une série à droite particulièrement bien enroulée déclenchant l’envoi de la musique. Ensuite vinrent des séries très douces et calmes des deux mains, la gauche étant aujourd’hui particulièrement suave et esthétique. Thomas était à l’aise, fixant un tempo posé, serein et assuré à sa faena.

Le taureau faiblissant, la mise à mort s’annonçait et c’est la deuxième épée entière, qui acheva cette belle prestation, qu’une oreille vint reconnaitre. Moment très heureux et savouré sur notre banc.

Pour la suite de la corrida, on retiendra aussi au cinquième toro la prestation du jeune matador Colombo qui réveilla le public en particulier aux banderilles.  Par contre, autant Thomas est dans la recherche artistique et la mise en avant du toro par la douceur, l’élégance et la classe, autant Colombo est dans l’engagement et le spectacle. Quel que soit le style du toreo présenté, le torero mérite le respect et la considération, il en faut pour tous les goûts, le public d’ailleurs l’indiqua par son enthousiasme.

Enfin pour nous, gens de la peña, heureux et satisfaits, on termina la soirée sur les bords de la Nive et l’on se souviendra longtemps de la saveur de ce « Glouck » mexicain qu’il est si rare de trouver à Bayonne !

Rendez-vous samedi prochain à Dax pour les Pedrazas de Yeltes.