samedi 8 juin 2019

Nîmes: une oreille qui en vaut deux
























La journée commença par des retrouvailles  au « mazet » de Clément, juste avant Nimes. Le mazet c’est un petit mas, avec de l’espace, le jardin, la vigne, des arbres,….. Celui-ci est typique, coquet, un de ces endroits où l’on aime à se retrouver. D’ailleurs à écouter Clément, il respire de beaucoup de souvenirs depuis plusieurs générations. Merci donc à lui et à Nadine de nous offrir ce cadre pour notre casse-croûte.
Puis direction les Arènes, la majuscule, c’est volontaire tant elles sont impressionnantes et grandioses. Par contre, à 18h00, à notre arrivée on a été accueilli par une averse grandiose elle aussi et tout le monde a sorti le poncho. « Tout le monde » c’est une demi-arène, dommage pour ce cartel français.
Ciel bleu pour le costume de Thomas et gris pour le ciel au-dessus de nos têtes.
Le premier toro de Thomas, le N°15, un castagno de belle présentation, a vite donné des signes positifs. Accueilli à la cape par deux largas à genoux, il a été très vaillant au cheval. A noter que l’ensemble de ces toros a été particulièrement brave au cheval. Des toros de l’élevage « El torero » qui ont globalement bien servi les toreros !
Thomas fit ensuite un brindis aux Footeux de Nîmes, Renaut Ripart, celui qui célébre chacun de ses buts du geste du torero. L’ambiance est montée. A la muleta, il a accueilli le toro par 3 cambiadas forts réussies, la dernière, bien serrée. Et de suite la musique. L’ambiance est encore montée dans les arènes. Enfin il a cité par deux fois le toro qui lui a bien répondu depuis une distance d’une demi-arène, dans la longueur bien entendu. Re-ambiance.
Ce toro valeureux et Thomas inspiré en parfaite harmonie, ont surtout fait, plutôt sur la corne droite, des enchaînements magnifiques, pour une lidia relâchée, prenante, esthétique et technique à la fois. De très belles choses. C’était merveilleux, réussi. Le premier coup d’épée profond et en place a conclu cette Grande prestation. Les mouchoirs unanimes se sont agités, une oreille, une vuelta au toro, et pas de deuxième oreille ? Pourquoi ? Le monsieur du palco dans son costume strict a sûrement trouvé qu’il manquait quelque chose. Quoi ? Mystère et bronca pour lui. Quel dommage pour le torero mais aussi pour l’éleveur.
A son deuxième on a vu de belles choses et aussi une belle épée, les mouchoirs à nouveau se sont agités, mais là non plus pas d’oreille, et le public conquis par Thomas lui demanda un salut au tiers largement mérité. Nîmes a aimé Thomas. Elle restera une date importante de cette temporada.
Suerte para VIC et para todos.

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